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Tsukasa HÔJÔ

De City Hunter à Cat’s Eye, en passant par F. Compo et bien d’autres, l’œuvre de Tsukasa HÔJÔ a marqué l’histoire du manga et il continue d’être l’un des mangaka les plus emblématiques pour des générations entières. Il est pour l’occasion l’invité d’honneur manga de Japan Expo 2023 !

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Les débuts de Tsukasa HÔJÔ

Tsukasa HÔJÔ est né le 5 mars 1959 à Kokura, une ville de la préfecture de Fukuoka ayant fusionné avec d'autres et qui se nomme aujourd'hui Kitakyûshû. Petit, il aime déjà le dessin et le pratique souvent. Cependant, cette passion le quitte rapidement. Mais qu'importe, Tsukasa HÔJÔ se trouve d'autres intérêts. Durant son adolescence, il dévore des romans et enchaîne les films, des influences importantes que l'on retrouvera au fil de sa carrière d'auteur. Pour l'heure, l'artiste en devenir est éloigné du monde du manga, qu'il lit occasionnellement.

C'est au lycée qu'il se rapproche du neuvième art, lorsqu'un ami lui propose de rejoindre le club de manga. Ensemble, ils créent un fanzine, présentant des histoires inachevées. À cette époque, il pense qu'il est impossible de gagner de l'argent en dessinant des mangas chaque semaine, et celui-ci songe plutôt à se tourner vers un travail impliquant ses passions de toujours, à savoir la peinture ou le milieu du cinéma. Tsukasa HÔJÔ entre alors à l'université Kyûshû Sangyo en section design et rejoint le fanzine MOW. C'est alors qu'il découvre que le Prix Tezuka offre au grand gagnant la somme d’un million de yens, le poussant à y participer en 1979 dans l’espoir d’utiliser cet argent pour financer la production d’un film. Il envoie donc Space Angel au jury. Tsukasa HÔJÔ remporte le deuxième prix du concours qui lui donne droit à une bourse de 200 000 yens avec lesquels il s’achète un projecteur. Cet événement lui permet de rencontrer Nobuhiko HORIE, qui devient son responsable éditorial et lui propose de faire ses débuts dans le Weekly Shônen Jump, magazine phare de Shûeisha dont Tsukasa HÔJÔ avoue aujourd’hui qu’il ne l’avait quasiment jamais lu à l’époque !

Cat's Eye, premier succès

Ainsi, en 1980, il publie le one shot Je suis un mec, un vrai ! mais c'est l'année suivante que tout se décante pour l'auteur : après avoir publié une œuvre courte, Third Deka, d'après une histoire de Kazehiko TOKAI, il se lance dans sa première série phare, Cat's Eye. Après la publication d'une première histoire complète, elle est finalement sérialisée dans le grand magazine hebdomadaire de Shûeisha. Le manga sera édité entre 1981 à 1985, en s'étalant sur pas moins de 18 tomes. 

En 1983, Tokyo Movie Shinsha réalise une adaptation animée de la série. C’est ainsi qu’en France, on découvre bientôt à la télévision le trio des sœurs Chamade (Kisugi dans la version originale), cambrioleuses aussi habiles qu’attachantes qui cherchent à dérober des œuvres d’art ayant appartenu à leur père disparu dans l’espoir de le retrouver. La série est un succès dans l’Hexagone où on la connaît sous le nom de Signé Cat’s Eyes

City hunter, la consécration

 
 

En 1985, Tsukasa HÔJÔ arrête de dessiner Cat's Eye et enchaîne avec sa série la plus culte, City Hunter. Les deux nouvelles avant la sérialisation sont publiées à part, dans le recueil d’histoires courtes Le Cadeau de l'Ange. Le manga débute donc dans le magazine Weekly Shônen Jump où les lecteurs y découvrent une histoire assez sombre, avec beaucoup d'humour, certes, mais dramatique au possible. City Hunter parle frontalement de meurtres ou de drogues et le jeune public de la revue n'accroche pas particulièrement. Tsukasa HÔJÔ décide alors de faire mourir le personnage de Hideyuki Makimura, partenaire de Ryo Saeba, afin d’y introduire Kaori,  sa jeune sœur et personnage clé dès le début du projet. Comme anticipé initialement, le manga bascule alors davantage dans la comédie, en multipliant des gags qui fonctionnent à merveille entre le tandem de protagonistes : City Hunter décolle véritablement et devient le succès que l'on connaît aujourd’hui.

Le studio Sunrise adapte City Hunter en anime à partir de 1987 et c’est ainsi que l’on découvre bientôt la série en France, rebaptisée Nicky Larson, avec un succès indéniable. City Hunter a depuis donné naissance à de nombreuses adaptations, avec plusieurs films d’animation dans les années 90 ou plus récemment Nicky Larson Private Eyes, approuvé par Tsukasa HÔJÔ et sorti au cinéma en France en 2019. Des films live ont aussi vu le jour, Niki Larson de Jing WONG avec Jackie CHAN en 2002, et le film du Français Philippe LACHEAU, Nicky Larson et le parfum de Cupidon, sorti en 2019 et qui a fait son chemin jusqu’au Japon où le public peut le découvrir au cinéma depuis le 29 novembre dernier.

En 2001, il fait revenir un de ses personnage culte : Ryo Saeba. En effet, il publie Angel Heart dans le magazine Comic Bunch, un remake de City Hunter qu'il a fait personnellement par lui-même. En 2010, la revue cesse de paraître mais le manga qui compte alors 33 tomes n'a pas dit son dernier mot. Celui-ci renaît de ses cendres aussitôt sous le titre de Angel Heart 2nd Season au sein du nouveau magazine Comic Zenon, où y seront publiés 16 volumes jusqu’en 2017. 

Le mangaka passe derrière la caméra

Tsukasa HÔJÔ aide de jeunes mangaka à se former au métier. Il  travaille pour la première fois comme réalisateur sur le film Angel Sign, une anthologie de cinq histoires adaptées de BD muettes du monde entier. Ces œuvres ont été présentées au Silent Manga Audition, le plus grand concours de manga muet international dont l’artiste est membre du jury.

Rendez-vous à Japan Expo Paris du 13 au 16 juillet 2023 pour rencontrer Tsukasa HÔJÔ lors de conférences et séances de dédicaces !

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