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Masao MARUYAMA, 50 ans de carrière en 6 anime : Ashita no Joe

À l’occasion des 100 ans de l’animation japonaise, Masao MARUYAMA, figure majeure du milieu et parrain d’Animé 100, revient sur sa carrière, plus de 50 années au cours desquelles il a produit un nombre record d’anime. Pour nous, il évoque six d'entre eux qui l’ont particulièrement marqué, et aujourd’hui, il revient sur Ashita no Joe !

Publié le

"Ashita no Joe représente, à bien des égards, mon point de départ dans l’animation. Nous avions fondé, avec le réalisateur Osamu DESAKI, le studio Madhouse après la fermeture de Mushi Production. Cette époque représente vraiment celles de mes premiers pas dans le monde de l’anime.

À l’époque, les films d’animation étaient drôles et divertissants. C’est d’ailleurs peut-être toujours le cas aujourd’hui. Le fait est que dessiner avec fougue, avec passion était quelque chose de complétement de nouveau.

Chez Mushi Pro, la tendance était aux anime aux traits doux et mignons. Aucun dessinateur n’avait un style dramatique ou dynamique. Quelque part, on a tenté l’impossible en se lançant dans la production [d’Ashita no Joe]. Il a fallu faire beaucoup de concessions. C’est grâce au talent des dessinateurs Osamu DESAKI et Akio SUGINO qu’on a pu créer cette série, dont le nom restera gravé dans l’histoire. Je pense que ce que le public a adoré, ce sont les aspects novateurs et dynamiques qu’aucune autre série ne possédait.

C’est la rencontre de toutes ces personnes qui a rendu possible Ashita no Joe. Sans ça, on n’aurait jamais pu travailler si longtemps dans le monde de l’animation.

 
 

Le personnage qui me tient le plus à cœur, c’est Joe. Mais c’est parce qu’il a un rival que le héros peut s’affirmer. C’est grâce à Toru Rikiishi, son rival légendaire, qu’il peut se surpasser. Le personnage de Toru Rikiishi est très important.

Le message d’Ashita no Joe, c’est avant tout de tenir bon, de ne jamais abandonner. Et puis, dans mes anime, il y a souvent des histoires de personnages de second plan, qui échouent à plusieurs reprises mais qui se relèvent à chaque fois. J’imagine que c’est parce que j’aime ce genre d’histoire. Ou peut-être parce que ce genre d’histoires est plus facile à écrire. Ou alors, parce que ce sont des histoires qui inspirent le public."

 
 
 

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  • Anime
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