Le saviez-vous ? La révolution du pachi-slot

Les loisirs évoluent, les gens aussi. Le milieu du pachinko* n’a pas échappé à cette règle. Avec l’évolution des techniques et la popularité de l’animation à l’époque, la société Heiwa lance une machine de pachinko slot (pachi-slot ou pachislo) en 1998 à l’effigie de la licence Lupin III (Edgar de la cambriole). Le succès est au rendez-vous et pas moins d’une centaine de milliers de machines sont dispatchées sur le territoire national. Il faudra néanmoins attendre deux ans pour voir apparaître une deuxième machine de ce genre, toujours adaptée de Lupin III avec Fujiko Mine en héroïne principale. Les machines de la licence Lupin III sortiront alors presque tous les deux ans. 

Devant ce succès, d’autres fabricants de machines essaient alors de se lancer sur le marché. Sammy tente sa chance en 2003 avec la licence Hokuto no Ken (Ken le Survivant). C’est encore un coup gagnant et le nombre de machines dépasse rapidement les 130 000 exemplaires. En 2010, Sanyo vend 220 000 exemplaires de pachi-slots Evangelion. Si les machines reprennent aujourd’hui de nombreuses licences, il n’y en a que quelques unes qui ont réellement connu le succès.

L’évolution des machines permet désormais d’insérer des scènes d’animation au sein du jeu. Les sociétés produisant les pachi-slots font alors appel à des animateurs, parfois des directeur de l’animation, qui les rejoignent, attirés par les hauts salaires et des cadences de production moins denses. 

L’animation japonaise a 100 ans : fêtez cet événement avec nous ! 

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*Le pachinko est un croisement entre un flipper et une machine à sous. Les salles de pachinko sont très populaires au Japon. Les pachi-slots sont plus proches des machines à sous.