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La littérature japonaise fait sa rentrée

Petite sélection de livres à lire pour oublier que les vacances sont finies. Par lequel allez-vous commencer ?

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Le Jardin arc-en-ciel d’Ito OGAWA et traduit par Myriam DARTOIS-AKO (Éditions Philippe Picquier)

Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s’apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles ne se quittent plus. Avec le petit Sosûke, le fils d’Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d’une maison d’hôtes, nouvelle en son genre, qui redonnent le sourire à ses visiteurs.
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Comment apprendre à s'aimer de Yukiko MOTOYA et traduit par Myriam DARTOIS-AKO (Éditions Philippe Picquier)

Il existe sans doute quelqu’un de mieux, c’est juste que nous ne l’avons pas encore rencontré. La personne avec laquelle nous partagerons réellement l’envie d’être ensemble, du fond du cœur, existe forcément. Je crois que nous devons continuer à chercher, sans nous décourager.
Au fil de ses apprentissages, de ses déceptions et de ses joies, Linde – femme imparfaite, on voudrait dire normale – découvre le fossé qui nous sépare irrémédiablement d’autrui et se heurte aux illusions d’un bonheur idéal.
Elle a 16 ans, puis 28, 34, 47, 3 et enfin 63 ans… autant de moments qui invitent le lecteur à repenser l’ordinaire, et le guident sur le chemin d’une vie plus légère, à travers les formes et les gestes du bonheur : faire griller du lard, respirer l’odeur du thé fumé ou porter un gilet à grosses mailles. Car le bonheur peut s’apprendre et pour quelqu’un qui avait raté sa vie, il lui semblait qu’elle ne s’en sortait pas trop mal.
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Shinran - L'imbécile tondu du bouddhisme de Ryôko ASUKA (L’Harmattan)

Dans un Japon médiéval qui connaît de profonds troubles tant spirituels que politiques, les écoles bouddhistes établies tiennent à préserver leur autorité et leur influence. Le succès grandissant de l'École de la Terre pure du moine Hônen, qui prêche la pratique exclusive dite du nembutsu, éveille jalousies et suspicions et provoque la colère des autorités bouddhiques de la capitale. Excédées, elles persuadent l'empereur d'exiler Hônen et ses disciples. Parmi eux, se trouve un jeune moine, Shinran, qui développera une pensée originale, voire révolutionnaire, qui sera à l'origine de l'École véritable de la Terre pure.

Les Pleurs du vent de Medoruma SHUN et traduit par Corinne QUENTIN (Éditions Zulma ; à paraître le 3 octobre)

« Jusqu’à présent, personne n’avait jamais eu l’idée de parler sérieusement du crâne qui pleure à quelqu’un d’extérieur au village. D’abord parce que le sentiment d’avoir une dette envers ceux qui étaient morts à la guerre interdisait aux survivants de parler à tort et à travers des disparus, mais surtout parce que quiconque entendait la triste lamentation du vent ne pouvait qu’être saisi de stupeur. »
Tout commence par un jeu d’enfants au pied de l’ancien ossuaire, sur l’air de chiche qu’on grimpe sur la falaise, pour aller voir de plus près le crâne humain qu’on aperçoit d’en bas, et qui gémit sous le vent. De toute la bande, seul Akira a le courage de monter. Et de tout le village, seul Seikichi, le père d’Akira, s’oppose à ce qu’un journaliste de la métropole tourne un reportage autour de la légende du crâne qui pleure, objet sacré, emblème des heures terribles de la bataille d’Okinawa…

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