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En bonne compagnie avec Izumi MATSUMOTO !

Max et Compagnie célèbre ses 30 ans ! À cette occasion, Japan Expo a eu le plaisir d’accueillir son créateur, Izumi MATSUMOTO. Il revient sur ses nombreuses œuvres le temps d’une conférence passionnante.

Publié le

C’est d’un bonjour à la française qu’Izumi MATSUMOTO salue humblement son public. Le célèbre mangaka n’est pas venu les mains vides et c’est à travers illustrations et vidéos qu’il se présente, lui et ses nombreuses œuvres.

Né en 1958 à Toyama, c’est en 1981 qu’il débute sa carrière en remportant le prestigieux Fresh Jump Award décerné par le magazine Weekly Shônen Jump. Son œuvre la plus célèbre reste celle de Kimagure Orange Road (Max et Compagnie), un manga qui sera ensuite adapté en film (Je veux revenir à ce jour), en anime, et en roman. Mélange entre amour innocent et audacieux, l’histoire met en scène Madoka, Kyôsuke et Hikaru, trois adolescents pris dans un triangle amoureux.

Layer brush, encre, pointillés ou encore Photoshop, MATSUMOTO expérimente tout ! Curieux de nature, il est l’un des premiers à s’initier à la colorisation via ordinateur, mais aussi à la bande dessinée numérique. Il réalise ainsi le magazine Comic On en 1987, un format particulier qui à l’époque tournait sur Windows 95 et fonctionne alors comme un véritable DVD. 

Panic in Sento reprend les personnages principaux de Kimagure Orange Road : Madoka et Kyosuke font du tennis et transpirent à grandes gouttes, un bon prétexte pour se rendre au sento, ou autrement dit les bains publics… certains spectateurs détournent le regard, un brin émoustillés, et le mangaka ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire.

Izumi MATSUMOTO nous confie adorer les comédies romantiques tout autant que les histoires de science-fiction, et il nous le prouve à travers son travail sur EE et Black Moon, deux histoires différentes mais s’orientant toutes les deux dans des univers cyberpunk voire steampunk

Le mangaka n’est jamais à court d’idées, dans Bakumatsu Rashamen Joshi, c’est dans l’ère Tokugawa (1850) qu’il nous emmène. À la fois histoire d’action et d’amour, c’est la Madoka d’il y a 150 ans qu’il nous invite à rencontrer, et nous présente de nouveau une scène dans les bains publics, mais MATSUMOTO nous avait déjà prévenus : "J’aime beaucoup les sento, il s’y passe toujours plein de choses…"

 
 

Après avoir présenté ses innombrables œuvres aux spectateurs, Izumi MATSUMOTO s’attaque à un sujet intime et sensible, celui de son combat contre la maladie. Sujet à des évanouissements répétitifs, des migraines insupportables et à l’insomnie, c’est dans une spirale infernale que le mangaka s’est retrouvé pris au piège en 1999. Les nombreux docteurs qu’il consulte à l’époque ne peuvent mettre un nom sur sa souffrance et lui conseillent d’aller voir un psychiatre. Ces même médecins lui prescrivent également de nombreux médicaments rendant les symptômes encore plus violents… son état ne s’arrange pas et il décide de quitter l’hôpital pour s’enfermer chez lui.

C’est finalement après de longues recherches effectuées sur Internet qu’il découvre enfin la cause de tous ses maux : il souffre d’une fuite du liquide céphalo rachidien, un symptôme rare pour lequel il trouvera un remède au sein d’une clinique spécialisée.

Cette histoire le marque à vie et c’est sur papier qu’il décide de la partager à travers une œuvre autobiographique : Middle of the journey. C’est sous les traits de Yayoi que MATSUMOTO a décidé de se mettre en scène, une jeune fille qui comme lui dessine des manga et souffre de symptômes bien étranges que son grand-frère Tsukasa, pourtant médecin, ne parvient pas à diagnostiquer.  À travers cette œuvre, c’est un témoignage que le mangaka souhaite laisser aux lecteurs, un message lancé comme une bouteille à la mer, et qui, il l’espère, sera retrouvée par les personnes en ayant le plus besoin : "Si vous avez autour de vous des personnes qui souffrent des mêmes symptômes, parlez leur de cette maladie."

Il est l’heure de passer au live-drawing. Très minutieux, Izumi MATSUMOTO ne cesse d’effectuer des retouches ici et là sur un magnifique portrait de Madoka. Plutôt audacieux, celui-ci porte indéniablement la signature très particulière du mangaka

Tags :

  • Manga
Commentaires
1 commentaire
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tolinks
KYOSUKE pas RYOSUKE ^^

Aucun commentaire.

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